Quand il s’agissait de s’amuser, la torture ne rebutait ni OTO, ni moi, même si nous savions bien, pour l’avoir si souvent récité en classe, à quel point la chair était plus sacrée que l’âme.
Quand il s’agissait de s’amuser, la torture ne rebutait ni OTO, ni moi, même si nous savions bien, pour l’avoir si souvent récité en classe, à quel point la chair était plus sacrée que l’âme.
Voici OTO FOND D’ÂME MENTAL
Je connais bien OTO.
OTO me connaît bien également.
J’aurais bien aimé écrire « OTO know me » en anglais,
mais l’obligation d’écrire knows avec un « s »
à la 3ème personne du singulier,
rend le jeu de mot
bancal.
C’est bien dommage.
Un jour, nous sommes allés dans ce bar où il y avait un hologramme de Marilyn qui répétait des extraits de chansons en boucle. Mon ami m’a dit qu’elle buggait.
C’est à cause d’une ancienne machine, une sorte de juke-box visuel qui fonctionne encore avec des cd-rom, mais ça n’a pas d’importance. Ça donne même un certain cachet au virtuel, le bug, non ? Comme ça, on a moins l’impression qu’elle est véritablement morte. Comme souvent, c’est l’imperfection qui fait le style.
Quant à moi, je suis en passe de résoudre les conflits du désir, lui ai-je répondu. Il faut préserver la chair intacte ; ne rien vouloir modifier d’autrui. Passer à travers, oui, intact ; sans chuter, sans périr.